Présentation

Comme tous les enfants, j’ai reçu mon premier vélo (équipé de deux petites roues stabilisatrices) dès que j’ai été capable d’aligner deux pas sans me casser la figure. La bicyclette a toujours été plus qu’un mode de locomotion jusqu’à … l’obtention du permis de conduire qui a relégué la petite reine au rayon des jouets d’enfants pour de nombreuses années.

La vie familiale et professionnelle a contribué à laisser l’engin à deux roues prendre la poussière dans un coin de cave.

Bien plus tard, j’ai redécouvert le cyclisme avec un groupe d’amis et j’ai fait l’acquisition d’un magnifique vélo de route (on appelait cela un « vélo de course », histoire de viriliser l’engin) avec lequel j’ai recommencé à rouler … jusqu’au jour où j’ai ramassé un cycliste qui s’était fait accrocher par une camionnette dont le conducteur s’était lâchement enfui. Cela m’a fait prendre conscience du danger de mélanger deux modes de locomotions aussi différents sur une même route.

Cet accident m’a également poussé vers la niche cycliste qu’est le VTT. Depuis lors, nous parcourons, Valérie et moi, plusieurs milliers de kilomètres chaque année, sans bitume mais avec beaucoup de boue, de sentiers, de cailloux … et de rencontres.

Le VTT moderne utilise des matières et des composants de haute technologie (carbone, titane, usinage numérique, …).

Sur mon VTT (Santa-Cruz), je me suis attelé à réaliser tous les entretiens moi-même. Ensuite, j’ai commencé à remplacer une bonne partie des pièces d’origine par des récentes en carbone : cintre, roues et pédalier. La transmission a également été mise à niveau vers une version monoplateau et cassette de 12 vitesses (SRAM Eagle).

Ensuite, je me suis attelé au montage complet d’un vélo pour Valérie. Le cadre a été acquis séparément de tous les autres composants. Cela a permis de choisir les composants qui convenaient le mieux à notre activité et à notre manière de rouler dans les bois.

Les VTT actuels n’ont rien à voir avec le vélo de ville de madame et monsieur ToutLeMonde qui est plus « brut de décoffrage » mais probablement bien plus durable dans le temps.

Le goût de la restauration de ces anciens vélos m’est arrivée au hasard d’une formation de mécanicien de cycles. J’ai trouvé énormément de plaisir à remettre en fonction des engins oubliés depuis des (dizaines d’) années.

Mon premier travail a été de restaurer un vélo des années 70-80 et de le transformer en singlespeed (= une seule vitesse).

Dans notre vie précédente, Valérie et moi gérions une entreprise de logiciels informatiques. Cette activité a duré une trentaine d’années avant que nous ne la remettions. Entre autres, cela m’a permis de développer une application pour téléphone mobile afin de gérer, de suivre les activités et les entretiens de nos vélos ainsi que de leurs composants.

Eric