Le concept du Bilboquet …

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Ce week-end, nous recevions deux amis français. Ouais … je sais ce que vous allez me dire : « des amis » et « français » dans la même phrase, c’est un peu bizarre en ce moment pour un belge….
D’abord, ils sont alsaciens et, en plus, ils rient à mes vannes à deux balles sur la meilleure façon de tuer un français. Cela ouvre déjà pas mal de portes et d’opportunités.
Et en plus, s’ils sont sympatoches, on ne va quand même pas se refuser le plaisir de se revoir, deux journées, au coin d’un bois … sur un VTT, bien sûr. Parce que ces deux-là sont également des vététistes. Cathy ne se sent plus dès que le gradient monte et, une fois les chevaux lâchés, elle est impossible à rattraper. Bon, une française, qui roule à l’eau claire à l’insu de son plein gré, sur un vélo sans moteur et qui laisse tous ses poursuivants derrière elle, c’est assez rare que pour être applaudi. Vincent ne se sent plus dès qu’il voit une descente bien casse-gueule et, une fois le cheval lâché, il est impossible à rattraper.


Heureusement qu’il nous reste les descentes afin de ne pas nous la faire minable. Même Brigitte s’y est mise en développant une technique de descente particulièrement innovante et qui consiste à séparer son corps de son vélo et d’espérer réunir les deux dans le bas de la descente. La technique (dénommée technique du bilboquet) est prometteuse mais demande encore un peu d’entraînement afin d’affiner dans le final.


La journée de samedi avait pour but d’appréhender le tracé VTT du XTerra 2018. Les connaisseurs reconnaîtront que la barre était placée assez haut au point que nous avons dû écourter quelque peu la randonnée afin de procéder au premier ravitaillement … à la Cuve à Bière(s), en plein centre de Namur. J’avoue bien humblement que c’est la première fois que je posais mon séant à cet endroit. Ce qui m’a permis de découvrir une carte de bières tout à fait inconnues. Mon choix s’est porté vers une IPA de Chicago. Nos amis français, eux, ne sont pas encore habitués à la consommation de nectar de qualité et nous avons préféré les orienter vers un truc un peu plus fruité pour commencer, histoire d’éviter le claquage.
Les températures caniculaires actuelles nous ont permis de souper au clair de lune, sur un bateau ancré le long de la Meuse.


Dimanche, nous avons prévu une trace de 50 km qui partait le long de la Meuse vers Profondeville. De là, nous sommes montés aux « 7meuses » puis redescendus puis remontés puis redescendus … bref, vous avez compris le principe. Nous avons trouvé une terrasse ouverte à Arbre (Valérie et moi avions déjà repéré le terrain il y a deux semaines.). Bien nous en a pris parce que trouver un bar à moins de 10 km à la ronde relevait du miracle.


Le temps de recoller Brigitte sur son vélo, nous sommes redescendus au niveau de la Meuse avant de repartir vers notre point de départ … non sans nous arrêter à la Guinguette pour un ravitaillement en Houppe et en glaces.


Pour le soir, nous avons prévu un repas typiquement belge (une fois) à savoir … des frites (une fois). C’est à la Schtouff, à côté de chez nous que nous nous sommes retrouvés pour la dernière soirée. Les frites ont coulé à flot et les sachets de bières n’ont pas manqué au point que Brigitte (encore elle) s’est à nouveau dissociée de son esprit avant d’entamer un one-women-show sur les étoiles et la composition de ses épaules douloureuses. Je n’ai pas compris tout ce qu’elle racontait mais tout le monde semblait bien s’amuser.


Une fois n’étant pas coutume, nous avons fait la fermeture de la Schtouff et de la friterie avant de repartir vers nos destinations respectives et de reprendre la triste monotonie du cours de nos vies.Merci à Cathy, Brigitte, Valérie, Robert et Vincent. Nous avons vraiment passé un chouette week-end en compagnie de personnes très agréables.


Eric
PS : Cathy et Vincent … vous pouvez compter sur nous pour appuyer votre demande de naturalisation. Nous nous occuperons de votre immigration.

Peisey-Vallandy, les Alpes … et le VTT

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C’est notre cinquième passage à Peisey et je dois bien dire que nous en revenons toujours aussi enchantés. 


Nous y allons pour le VTT, càd que les autres activités sont quelques peu zappées. L’équipe de GO (du moins ceux que nous avons fréquentés) est vraiment très bien. Toujours un sourire et toujours faire comme si nous étions le centre de leur intérêt. En ce qui nous concerne, c’est vraiment l’équipe de PlayBike qui nous fait revenir chaque année. Ils sont vraiment exceptionnels. 


Comme chaque année, le matériel est neuf et ce sont d’excellents « formateurs ». Je ne suis pas un fan des vélomoteurs électriques mais je conçois que des personnes en manque d’activité ou ne désirant pas se faire mal puissent y trouver leur compte. 


Comme nous avons la chance de pouvoir comparer avec les années précédentes, je dirais que la qualité du restaurant a diminué avec les années. Mais je dois avouer que Peisey avait un chef pâtissier assez exceptionnel. C’était une première pour les amis avec qui nous sommes venus et eux, ont trouvé le restaurant vraiment bien.

La présence de PlayBike sera déterminant pour notre visite, l’année prochaine, au nouveau village des Arcs que nous avons pu voir en construction.

Québec au temps des sucres

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Cela fait des années que nous souhaitions nous rendre au Québec pendant la période des sucres et de ses cabanes.


Ce moment-là est le secret bien gardé du célèbre sirop d’érable. Il faut quand même vous expliquer le principe. D’abord on passe au dépanneur local (le super-marché, quoi !) s’acheter quelques boîtes de sirop d’érable ainsi que quelques autres ingrédients (liquides pour la plupart) et on repart avec ses marchandises au milieu d’un bois dans une cabane (oui, je sais : « ma cabane au Canada » 😉).


Au milieu de cette cabane, vous retrouvez un gang de potes qui n’attendent qu’une chose : que vous déballiez les ingrédients annexes. Ensuite, on fait chauffer une grande bassine d’eau (avec toute la neige qu’il y a, il ne faut pas chercher longtemps pour trouver de l’eau). Une fois à température sauna, on ouvre les cans (les boîtes) de sirop et on les balance dans la flotte. La proportion est plus ou moins équivalente à celle de ce que les potes portent à leur bouche : entre 7 et 10 % 👀. Mais au stade où les participants sont déjà 💥, les proportions deviennent disproportionnées.


On laisse chauffer tout le bazar jusqu’à épuisement des ingrédients puis on injecte le tout dans des tuyaux qui filent directement vers un réseau qui circule, telle une toile d’araignée, vers l’ensemble des pauvres érables (qui n’ont rien demandé) et on leur force ce liquide sous leur écorce par un trou préalablement foré dans leur tronc.


Facile, non ?