Week-end boueux à Oostkerke

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Malgré la météo de ce week-end qui n’était pas annoncée comme glorieuse, nous avons décidé de prendre notre courage à deux mains et nos vélos à deux roues et de les emmener tous les quatre « à la mer » (comme on dit chez nous). En fait de mer, notre quartier général se situe à Oostkerke où nous avons l’habitude de nous retrouver quand le besoin s’en fait sentir. A part ces maudites cloches de l’église d’en face, ce petit village flamand est un havre de paix.

Les prévisions météo du vendredi après-midi étant plus mieux que moins pires, nous avons fait une percée vers Bruges, à une petite dizaine de kilomètres. Par sécurité, nous étions équipés de nos phares mais il n’a pas été nécessaire de les allumer car nous sommes rentrés tout juste avant l’endormissement du soleil.

Valérie avait préalablement demandé à l’hôtel s’il serait possible d’avoir une cassolette de moules pour le souper.  Accompagnées d’une bonne Omer (c’est de la bière), ces moules se sont révélées délicieuses.

Le samedi, nous avons prévu une rando Vtt organisée à Maldegem. Les inscriptions sont possibles de 7h00 à … 14h00. Je dois bien dire que nous ne sommes pas habitués à une plage d’inscription aussi importante aussi, décidons-nous de nous offrir une grasse matinée et c’est vers 11h00 que nous partons sur le 45 Km. Comme d’habitude, dans les Flandres, nous nous faisons dépasser par des séries de TGV qui nous laissent sur place. La météo est correcte. Quand je dis « correcte », cela signifie que nous sommes trempés, pas par le haut (la pluie) mais plutôt par le bas (la boue). Le vent, habituel dans la région, est relativement acceptable. Comme d’habitude, nous faisons impressions avec nos vélos typés « enduro ». A l’arrivée, nous constatons un dénivelé impressionnant de … 113 mètres. Oufti ! Vous me direz que c’est de la gnognotte à  côté de 700-800 mètres et plus auxquels nous sommes habitués. Pas faux … mais attendez la suite.

Après un bon décrassage des vélos nous retournons à l’hôtel, à une petite vingtaine de kilomètres de là pour le nettoyage des pilotes (qui en ont bien besoin).

Pour le soir, Valérie nous a réservé un petit resto gastronomique (deux étoiles) à Damme qui nous a ravit.

La nuit de samedi à dimanche a vu déferler les hauts, les bas et les travers de hurlevent au point que l’on se demandait si ces foutues cloches n’allaient pas se retrouver par terre.  Dimanche matin, plus aucun nuage en vue. Le vent, par contre, décornait les bœufs et affolaient les auvents de moulins.

Dans ces conditions pré-cataclysmiques, nous décidons bien entendu, et par souci de sécurité, de … sortir nos vélos et de partir sur une trace d’une cinquantaine de kilomètres en autonomie totale.

Je reviens vers ceux qui pensent que les dénivelés flamands sont de la pure rigolade. Essayez-donc, vous, de rouler face à un vent de 40 km/heure sans le moindre arbre pour vous protéger. D’abord, vous avez toutes les chances de reculer. Pas de problème me direz vous, il suffit de partir en marche arrière. Ben là, croyez-le ou pas vous ne reculez plus mais vous avancez. Bizarre, hein, la Flandre.

C’est fourbus mais heureux que nous rentrons à l’hôtel. Décrassage, apéro, apéro, bonne bouffe, dodo …. Rrrrrrrr.

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