VTT dans le Peak District

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Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de m’éclipser en Grande-Bretagne pour une semaine de  VTT. Précédemment, j’y allais avec quelques amis mais cette année, ils ont décidé de prendre une autre direction qui ne me convenait pas vraiment. Et comme la solitude ne me pose pas de problème, nous sommes partis juste nous deux : mon vélo et moi.

Précédemment, ce sont surtout les bike-parks écossais et gallois qui avaient l’honneur de mon passage. Le Lake District n’a pas non plus été en reste. Cette année, une fois n’étant pas coutume, j’ai choisi le Peak District (au nord-ouest de l’Angleterre) et uniquement des tracés « nature » c-à-d non aménagés par la main de l’homme, au milieu des moutons, des vaches et des oiseaux en tous genres.

Statistiquement, la dernière semaine de mai est la moins pluvieuse et c’est donc cette période que j’ai privilégiée. Bien m’en a pris car il a fait beau, quoiqu’un peu frisquet, toute la semaine. Seul le mercredi a été bien arrosé. Mais cela m’a permis une coupure et une visite de Manchester.

Dans le Peak District, c’est le mot « Peak » qui est important. En effet, les dénivelés sont assez importants et tombent rarement en dessous des 1000 mètres pour un tracé de 30 Km. Inutile de vous dire que mes jambes ne voulaient plus me parler en fin de journée. A côté de cela, j’en ai reçu plein la vue. Quels paysages magnifiques !  A part quelques marcheurs et vttistes, j’avais vraiment l’impression d’être seul au milieu d’une espèce de grande lande désertique.

Bizarrement, la région semble être un nid à Santa-Cruz. Ce qui tombait bien car une petite intervention technique a été nécessaire sur mon vélo. Le bike-shop du coin est un dealer Santa-Cruz qui m’a arrangé cela en moins d’une heure.

J’avais choisi une station de base en plein milieu du parc national ce qui m’a permis, quasiment chaque jour, de démarrer la journée directement de l’hôtel.

La semaine s’est achevée avec 150 km et 4000 mètres de D+ au compteur. Ce qui n’est quand même pas si mal.

Eric