La véritable histoire de la cloche de Pâques

Il y a quelques temps, je vous ai expliqué l’histoire vraie de la conception et de la naissance du petit Jésus. Aujourd’hui, je vais vous parler … de sa mort et de son influence sur la vie cinématographique mondiale.

Mais que serait son trépas sans sa jeunesse. Un père absent (bon, ok, le père biologique s’est barré d’un coup d’ailes mais le charpentier était encore là … sur son toit), une mère, mannequin pour les peintres en mal d’imagination ainsi que pour les magazines de mode tendance djellabah blanche-bleue (un peu comme Mère Thérésa mais en moins monochrome). Fils unique (ben oui !), son adolescence n’a pas été des plus abracadabrantesques.

A l’école, c’était un cancre en math. Sa seule compétence se résumait aux tables de multiplication. En sport, trop fainéant pour nager, il préférait marcher.

Il était tellement mauvais élève que ses professeurs lui ont dit qu’il pourrait faire une croix sur ses vacances de Pâques.

Son alcoolisme était notoire, il picolait du pinard en prétendant boire de l’eau. Dès lors, il ne fallait pas s’étonner de voir une bande de loubards juifs pas très recommandables le suivre comme son ombre. Ils étaient douze, comme une équipe de foot : onze qui tapent la balle et un dernier qui ramasse le pognon. Celui-là, en particulier, pas très sain d’esprit, aurait vendu son père, sa mère et son fils pour quelques deniers.

Jésus était obsédé par le sexe. Il a fréquenté une prostituée rencontrée dans la rue. La première fois qu’il l’a vue, elle portait un t-shirt sur lequel était écrit « JESUS » et avait le foin qui sortait de la charrette. Il l’a tout de suite abordée pour la complimenter sur son choix vestimentaire puis, après avoir fait la causette, il s’en est allé, le vermicelle en contrebande. A peine le dos tourné, il a entendu la prostituée demander à sa collègue : « Dis Josette, « je suce », t’es certaine que cela s’écrit comme cela ? ».

Malgré tout, Jésus était déjà un arnaqueur talentueux. Il a créé une entreprise multinationale d’édition qui n’a publié qu’un seul recueil de fables. 2000 ans plus tard, celui-ci est toujours le n°1 des ventes au monde.

Vous pensez bien qu’un tel guignol a vite attiré l’attention du fisc local et il n’a pas fallu longtemps pour qu’il se fasse interpeler par la maréchaussée.

Le juge le condamna à être attaché en croix sur la porte de la chocolaterie voisine. Malheureusement, une fois attaché, le vent a soufflé en rafales et comme la porte ne fermait pas, elle s’est mise à claquer durant des heures. A chaque fois, ce bruit de cloche réveillait le garde romain qui le surveillait au point que, perdant ses nerfs, il donna un coup de lance dans le corps du malheureux supplicié. Il faut avouer qu’un bruit de cloches, pendant des heures, il y a de quoi en perdre ses boules.

Avant son décès mais après avoir rédigé un nouveau testament, Jésus avait annoncé qu’il ne mourrait jamais et qu’il renaîtrait. Bien entendu, personne ne croyait à ce bobard. Puis, il a ajouté qu’il y aurait un week-end de trois jours. Là, cela a fait un tabac, tout le monde a avalé la couleuvre … et cela fait plus de 2.000 ans que cela dure.

Mais, me direz-vous, où se trouve l’influence sur la vie cinématographique ?

Vous avez là un mec, l’abat-jour au ras de l’ampoule, blanc comme un linceul, qui raconte des bobards, qu’on butte à coups de lance en argent, sur une porte de grange … et qui ressuscite. Ah mais c’est bien sûr, c’est un zombie. Et c’est bien là ce qui rapporte autant de pognon … à Hollywood (et d’où, pensez-vous, vient ce nom ?).

Encore au cinéma : réfléchissez, douze couillons naïfs invités à une bouffe par un mec qui se prend pour dieu sans être chirurgien et qui se fait baiser au dessert … bien entendu … c’est le « dîner de cons ».

Et un juif qui pense que tout le monde l’aime, cela ne peut être qu’un  « alien ».

Voilà, voilà … si vous êtes sages, la fois prochaine, je vous raconterai la véritable histoire vraie de la vie réelle de Pierre alias « saint ».