Con Lanta, l’enfer des zéros à Verdun

Mesdames et messieurs, bienvenue à cette 69ème édition de votre émission d’aventures et de divertissements que la mode entière nous envie … à savoir « Con Lanta », le jeu qui dit tout dans son nom.

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Pour cette saison, Covid oblige, la direction n’a pas été aussi regardante sur la qualité des candidats mais des sujets en pas trop mauvaise forme ont quand même pu être réunis.

La première moitié des participants, les jaunes, est composée de deux français : « Bomba » Cathy et « Conan » Vincenzo. Cathy compte des billets dans une banque. Son bureau est situé à mi-distance entre la sortie vers les égouts et le coffre-fort. Vincenzo, quant à lui, est spécialisé dans les forages à grande profondeur et au percement de grosses plaques métalliques. Un cocktail détonnant à l’avenir assuré.

L’autre moitié (les oranges) est composée de deux belges retraité et pré-retraitée liégo-namurois : « Calimero » Brigitte et « Killy » Roberto. Brigitte fait partie du cercle très fermé des personnes dissociatives qui arrivent à séparer leur esprit de leur corps (si si, je vous jure que cela existe) tandis que Roberto essaye tant bien que mal de remettre les deux morceaux sur la même personne et dans le bon ordre. Pour ce dernier point, il n’y arrive pas à chaque fois.

Enfin, la dernière moitié des participants (les bleus) « Poyon » Valérie et « Tomcat » Eric sont deux fringuants retraités (enfin … surtout la première) qui avancent derrière tout afin de pousser les autres dans la merde et de leur faire penser que c’est de leur faute. C’est leur tactique habituelle qu’ils ont décidé d’adopter pendant cette édition.

Vous me direz que nous avons là trois moitiés. Ben oui : mon jeu, mon règlement. Na !

La première manche de notre jeu se déroule sur le champ de bataille de Verdun, dans le département de la Meuse. Le budget de cette année ne permettait pas de largage par hélicoptère alors, les trois équipes ont été envoyées par la route, sur leur vélo, en leur priant de ne pas se perdre en route. Arrivés à l’endroit propice, l’épreuve a consisté à suivre un trajet pré-établi en visitant les très nombreux trous de balles rencontrés sur leur chemin. Quand on vous disait que certains essayent d’emmerder les autres …

Vers le milieu de la journée, « Calimero » Brigitte a découvert, en cherchant un endroit pour un besoin naturel, un collier d’immunité sous la forme d’une rivière à spaghettis. Au grand désarroi des autres équipes qui devront se la coltiner le lendemain. Le problème est qu’elle a fait pipi sur les spaghettis, qu’ils n’étaient plus du tout « al dente » et le collier n’était donc plus utilisable.

Durant cette épreuve, l’équipe des jaunes a perdu la moitié de ses membres en une seule fois. Ce qui a obligé le capitaine de l’équipe à pousser son célèbre cri de guerre : « putainmaistesoucathymaistesou ». Et ce, à trois reprises. C’était tout dire de la gravité de la situation. Heureusement, cela s’est très vite arrangé et Vincenzo a retrouvé rapidement sa moitié.

La célèbre épreuve des poteaux a été adaptée au lieu. Le but est de sauter de la tête d’un poteau à l’autre en criant « un petit bonhomme sans rire » à chaque fois. A cette épreuve, Vincenzo s’est montré le plus brillant en totalisant un record de 16.142 bonhommes sans rire.

Vincenzo au départ de l’épreuve des poteaux

Réunies en conseil, les équipes ont décidé de l’élimination des « jaunes » qui ont été condamnés à visiter la ville de Verdun le lendemain.

L’épreuve du dimanche a consisté à rejoindre la citadelle de Montmedy à la ville d’Orval et à en revenir sans avoir dégusté la moindre goutte du célèbre breuvage des moines. Le parcours était agrémenté d’épreuves telles que le déplacement de troncs d’arbres. Il s’agissait également d’éviter les zones de peste porcine africaine. Déjà qu’on n’était pas gâté avec le covid, il ne s’agissait pas de ramener des africains pestiférés chez nous.

Si pas une goutte d’Orval n’a été consommée durant l’épreuve, les équipes se sont rattrapées le soir, au bivouac, autour du feu de camp.

Eric