Condroz-Famenne : Ciney

Nous commencerons la synthèse des randonnées de Ciney par une suggestion.

Nous avons remarqué que la longue trace de 64km au départ de la piscine de Ciney englobait la trace plus courte au départ de Chevetogne. Pourquoi ne pas alors découper une troisième randonnée qui serait plus abordable avec ses +/- 31km à classer bleus ? On toucherait alors un public plus large avec :

  • Une randonnée bleue de 31km au départ de la piscine de Ciney
  • Une randonnée rouge de 40km au départ de Chevetogne
  • Une randonnée rouge/noire de 64km au départ de la piscine de Ciney

C’est-à-dire, 2 plus petites boucles dans la grande boucle, au lieu d’une, de quoi couvrir à peu près tous les profils de VTTistes.

Quoi qu’il en soit, les 2 traces repérées sur la commune de Ciney sont très intéressantes. Belles, variées et exigeantes, elles raviront tous les VTTistes un peu engagés qui veulent faire du vrai VTT en pleine verte nature, sans voitures dans les roues, au calme, profitant de superbes paysages. Toutes les cases sont cochées : le bonheur est dans les prés !

De plus, ces randonnées sont assez facilement abordables l’hiver malgré une forte pluviosité. Une bonne partie des chemins sont empierrés et le schiste local rend toutes les côtes et toutes les descentes praticables par toutes les météos. D’un point de vue technique, on ne rencontre pas de grande difficulté. Le défi se trouve plutôt dans l’endurance et la résistance.

Ces traces ne présentent, la plupart du temps, aucun obstacle majeur pour les VAE, pour autant que ceux-ci aient une bonne maîtrise de leur engin, que l’arbre soit dégagé, et de préférence par terrain plus sec. Elles ne conviendront absolument pas aux Gravels.

Nous voyons, dans les 2 traces proposées (ou 3), autant d’opportunités train/vélo, soit au départ de la gare d’Haversin, soit au départ de la gare de Ciney. Selon notre avis, c’est un gros plus à mentionner à un public éventuellement soucieux d’écologie ou même d’aventure.

Nous ne trouvons aucun point négatif à mentionner, aucun coup de poing dans l’oeil, aucune grand-route inconfortable, aucun risque imprévisible. Une certaine nuisance sonore sur le retour du 64km par Achêne, inévitable, mais qui passe sans problème après une telle distance au calme. Le pourcentage d’asphalte est correct sur de telles distances.

Si le parking de départ de Ciney, spacieux, confortable et sécurisant est autorisé, un must serait de trouver un accord avec la piscine pour pouvoir prendre sa douche et laver ses vélos (moyennant paiement). Tout est en place sur le site, il suffirait d’une bonne collaboration.

A noter les petites choses suivantes à régler : en fin d’hiver, un certain nombre d’arbres ou broussailles doivent être dégagés des chemins. Enfin le panneau C3 « interdit à tout conducteur » qui barre un chemin, devrait être complété d’un panneau M2 d’autorisation aux vélos, piétons, chevaux.

Bravo au traceur et merci pour ces magnifiques randonnées verdoyantes.

Click title to show track
Chevetogne
Ciney

VTT Hiver 2022-2023

Cliquez l’image pour voir l’album

On ne peut pas dire que l’hiver 2022-2023 a démarré sur les chapeaux de roues. En matière de chapeau, il en fallait bien un pour se protéger de la météo maussade qui ne nous a pas motivés à placer nos roues sur des traces de vtt.

En passant entre les gouttes et les nuages, nous avons usé et abusé de la trace dite du « Namuraid ». Elle n’a rien d’officiel mais une des éditions du raid éponyme l’avait utilisée dans sa partie Vtt. J’ai gardé le nom. En réalité, elle part de chez nous, par la rue Marcel Lecomte, elle contourne la Citadelle de Namur pour arriver sur le plateau. On continue de tourner autour de la Citadelle via Le Piroy et Malonne. Une fois dans le fond de Malonne, on remonte vers le plateau de la Citadelle par le collège Saint-Berthuin puis direction les bois et retour vers l’esplanade. La descente vers Namur se fait au choix par Terra Nova, la route Merveilleuse ou la descente côté Sambre. C’est un petit tour de 25 km pas trop original avec un peu de dénivelé (460 M) mais qui fait bien tourner les Jambes quand la météo n’est pas à la fête.

En Janvier, un peu par hasard, j’ai trouvé une annonce de la part de la Maison du Tourisme Condroz-Famenne qui cherchait des « testeurs de traces vtt » dans la région de Ciney. Ils souhaitaient dessiner de nouveaux parcours dans le but d’attirer des vététistes dans la région.

J’ai posé notre candidature et, à ma surprise, nous avons été sélectionnés pour faire partie de la dizaine de vététistes chargés de cette mission. Par la suite, j’ai appris qu’ils avaient reçu plus de 200 demandes.

En attendant de recevoir les fichiers GPS des nouvelles traces, il nous a été demandé de vérifier les 12 parcours qui sont actuellement déjà balisés dans la région soit un total de 240 Km. La motivation a été suffisante que pour nous faire mettre le nez dehors, même dans le brouillard et le crachin qui ne s’étaient pas beaucoup améliorés.

Bon, soyons honnêtes, dans une des randos, nous avons loupé une flèche et notre parcours a été raccourci nous condamnant ainsi à une seconde tentative. Nous avons donc terminé cette première mission avec 13 traces pour plus de 260 Km.

Cela dit, nous avons vraiment pris beaucoup de plaisir à remplir cette première mission.

Je viens d’apprendre que le mois de février 2023 a été le plus sec (ou le moins pluvieux) depuis Mathusalem (13 mm de flotte / m2 au lieu de 65). D’un autre côté, il y a eu 9 jours sans la moindre minute de soleil mais la température moyenne a été excédentaire (si si, j’vous jure, cfr www.meteo.be).

Quand je lis cela, je me dis que nous n’avons pas eu de bol car, la majorité du temps, nous avons pédalé sous/dans la flotte (ou/et dans le brouillard) et/ou sous/dans les nuages et on s’est caillé les miches à chaque fois. Quand je pense qu’il y a encore des crétins qui sont contre le réchauffement climatique.

Le retour du salon … enfin …

Cliquez sur l’image pour voir l’album

Après deux années d’interruption, le Salon est enfin revenu parmi nous.

Les automobilistes sont de plus en plus sous pression et c’est dans ce genre d’occasion que nous avons la possibilité de montrer que nous résistons. Il est grand temps que le plus grand salon de Belgique et un des mieux achalandés d’Europe fasse son retour.

Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas. Je ne me souviens pas avoir connu une telle affluence. C’est blindé de monde et pour une raison qui m’échappe, on entend parler français de tous les côtés. Pas du français de Charleroi ou de Liège, mais bien du français de France avec l’accent et tout ce qui va avec. Je peux supposer qu’ils sont tellement emmerdés par les défilés-promenades de ceux qui refusent de râler un peu plus longtemps pour assurer leurs vieux jours, qu’ils sont en train de demander l’asile chez nous.

Ce qui est assez cocasse, c’est que d’un autre côté, plusieurs régions françaises ont envoyé des délégations afin d’essayer de les garder dans leurs filets. Allez comprendre ! Pour être honnête (si … cela m’arrive 😊), je note quand même que des pays comme l’Espagne, l’Autriche, la Hollande, l’Italie, la Suisse et même la Finlande disposent également de filets bien attractifs.

Le phénomène était déjà en marche il y a 4 ans mais cette année, l’électrification du parc s’est encore plus étendue. Cela se démontre par l’augmentation impressionnant du nombre de fournisseurs chinois de motorisations électriques. Et ces moteurs ne sont même pas bridés, pensez-vous … Seuls les engins de sport échappent à cette Longue Marche en avant. Et ils font plus que résister car de nombreux constructeurs présentent de véritables merveilles sportives.

Je suis quand même déçu de la disparition des hôtesses d’accueil qui sont remplacées par de jeunes gars, barbus pour la plupart (allez savoir pourquoi 🤔), dont la seule conversation se limite à de la technique. Nous sommes bien d’accord qu’un salon comme celui-là se visite pour la technologie mais l’aspect esthétique des engins proposés, leurs carrosseries, leurs lignes voire même leurs couleurs ne sont pas non plus des aspects à négliger.

Cette semaine, c’est le Salon de l’Auto à Bruxelles, c’est pour cette raison que je suis … au salon du vélo, Velofollies, à Courtrai.

Eric