Condroz – Famenne : Ohey

Si la consigne donnée au traceur des nouvelles boucles d’Ohey était de tracer des randonnées VTT pour intéresser les puristes, le but est atteint. Variété et diversité des niveaux ont-elles également été demandées ? dans ce cas, le but est également atteint.

Les 3 randonnées VTT qui ont été tracées au départ d’Ohey (nous avons pris les 3 au départ du Hall Omnisport d’Ohey), concentrent absolument tous les ingrédients demandés par les VTTistes qui veulent pratiquer leur sport de manière intensive, en pleine nature. Elles sont d’ailleurs tout à fait à la hauteur des randos organisées que nous avons l’habitude de fréquenter à l’année tous les dimanches, tout comme des centaines d’autres VTTistes. Elles offrent variété des terrains : cultures, pâtures, bois, terrains empierrés, racines, côtes et descentes techniques, pour la plupart accessibles sur le vélo, nombreux passages de ruisseaux, ainsi qu’un patrimoine riche et intéressant.

Les 3 randonnées offrent l’avantage d’être très différentes au niveau du terrain : l’une est purement champêtre, l’autre concentre des km de bois en nombre important, la 3ième met en valeur les villages et châteaux locaux.

Au niveau de la difficulté sportive et technique, la champêtre est bleue mais se conclut par une pépite rouge au niveau du bois d’Ohey et même une côte à classer noire probablement ; la sylvestre est rouge très foncé au niveau de l’engagement sportif qui est requis sur les 42km de la boucle ; la 3ième est rouge.

Les 3 traces exploitent au mieux ce qu’il y a de meilleur dans la région. Il y en a pour tous les goûts, cependant, toutes requièrent d’être un VTTiste aguerri et bien entraîné, en particulier sur des terrains gorgés d’eau tels que nous les avons éprouvés cette semaine.

Ces traces ne présentent, la plupart du temps, aucun obstacle majeur pour les VAE, pour autant que ceux-ci aient une bonne maîtrise technique de leur engin et de préférence par terrain plus sec. Elles ne conviendront absolument pas aux Gravels. Nous ne voyons pas d’opportunité train/vélo dans le cas présent. Par contre, pour les tout grands sportifs, enchaîner le 46 et le 42 sera un super must !!! Ceci ne nous semble réaliste que l’été par temps sec.

En règle générale, toutes ces traces seront plus abordables l’été par temps sec, bien évidemment.

Nous ne trouvons aucun point négatif à mentionner, aucune nuisance sonore, aucune disgrâce esthétique, aucune grand-route inconfortable, aucun risque imprévisible. Le pourcentage d’asphalte est réduit à son strict minimum nécessaire. Même le parking de départ est spacieux, confortable et sécurisant. Un must serait de trouver un accord avec le hall omnisport ou le Club de tennis voisin pour pouvoir prendre sa douche et laver ses vélos (moyennant paiement). Tout est en place sur le site, il suffirait d’une bonne collaboration.

A noter les petites choses suivantes à régler : en fin d’hiver, un certain nombre d’arbres doivent être dégagés des chemins. Enfin le panneau « interdit aux vélos » qui barre, sur les 3 randonnées, l’accès à l’arrivée au parking. Difficile d’en comprendre la raison car en cette saison, ce chemin est complètement noyé et impossible à parcourir à pied. 

Bravo au traceur et merci pour ces magnifiques randonnées en pleine nature.