
Le printemps 2025 était tout en contraste. D’un point de vue météorologique, il a rarement été aussi sec avec de belles périodes ensoleillées. Mais le vent d’est était omniprésent ce qui faisait chuter les températures. C’est la raison pour laquelle on nous voit souvent en plein soleil avec des épaisseurs de vêtements sur le dos.
Ne nous plaignons quand même pas car nous avons pu rouler tout notre soûl.
La saison était également tristounette car nous avons perdu notre chat, Fiveten, qui nous accompagnait depuis treize années.
Comme vous le savez, la région namuroise est connue pour ses grands feux qui témoignent de la fin de l’hiver. Nous avons donc dessiné une trace qui passe par les 7 grand feux namurois. Elle est prévue pour pouvoir être parcourue en vélo de gravel.
De par mon éducation judéo-chrétienne (ben quoi, j’étais à l’école dans un collège !), j’ai également dessiné un pèlerinage qui passe par de nombreuses chapelles de la région. Plutôt que de perdre votre temps dans des églises froides à raconter vos misères devant un mec en robe longue au risque de vous faire peloter derrière une colonne, sortez donc votre vélo et jouez au jeu des « sans péchés capitaux ».
Cette année, la tendance du printemps était germanique. Nous avons visité le salon CyclingWorld de Dusseldorf. Cette ville est vachement bien organisée pour les cyclistes et nous y avons loué deux vélos de ville pour parcourir les rives du Rhin sans stress.
Nous avons logé dans le quartier japonais, dans un hôtel japonais et mangé dans des restaurants japonais. J’ignorais même qu’il puisse y avoir autant de paires de nippons dans une ville allemande.
C’est la première fois que je prends une douche ouverte sur une ville. Je dois bien dire que c’est assez … déroutant.
Quelques semaines plus tard, c’est la ville de Monschau qui a reçu les honneurs de notre visite … mais avec nos vtt cette fois. Bon … la ville est, comment dire … ( vieillotte et touristique sont les deux termes qui me viennent à l’esprit) … une espèce de Durbuy à l’allemande qui ne présente pas un intérêt grandiose.
Les alentours, par contre, sont de véritables pépites pour les vététistes, et nous en avons bien profité. La météo était bonne mais ça caillait pas mal. Situé à la frontière belge, ses circuits donnent accès aux Fagnes belges ainsi qu’à l’Eifel allemand.
Là, histoire de terminer ce printemps, nous préparons notre départ pour le Lubéron, dans le sud de la France. Des températures caniculaires y sont annoncées pour les prochains jours. C’est une région que nous ne connaissons pas mais d’après les tracés que j’ai repérés, cela risque de grimper pas mal.