
L’été 2025, dans son ensemble, a été très vélocyclable.
Nous avons commencé par une dizaine de jours dans le four du Lubéron, aux alentours du Ventoux. Au retour, nous avons juste pris le temps de remettre tout notre matériel en état, de procéder à un entretien approfondi des vélos avant de repartir, vers le sud et les Alpes françaises.
Comme d’habitude, nous prévoyons une étape dans les vignes de la Côte-d’Or. Bon, ok, les aubergistes nous regardent toujours un peu bizarrement quand nous commandons de la bière et pas du pinard mais je dois bien dire que l’odeur des produits chimiques répandus dans les vignes lorsque nous y cyclons ne nous motive pas trop pour se goinfrer de jus de raisin fermenté.
Manque de pot, je découvre que mon pneu arrière se dégonfle de plus en plus souvent et rapidement. Malgré que cela soit un TubeLess et qu’il soit bien remplit de latex, je dois me résoudre à passer chez un vélociste qui, heureusement, est encore ouvert. A l’ouverture du pneu, bizarrement, le latex s’est émulsifié et il n’est plus qu’une espèce de mousse liquide parfaitement inutile pour boucher un trou. Ni le technicien ni moi n’avions déjà rencontré ce phénomène. Bref … à la maison, j’aurais réparé le pneu mais, là, comme nous partions pour plus d’une semaine dans un environnement difficile, j’ai préféré le remplacer. Bien m’en a pris.
Dans les Alpes … ben … comme d’habitude : cela monte … et descend. Mis à part le jour où nous avons décidé de l’ascension du col du Lautaret par le chemin de VTT que nous avons gravi avec nos deux amis ardéchois qui ont dû renoncer à quelques centaines de mètres du sommet à cause d’une drache carabinées, nous avons eu une super semaine de beau temps.
Histoire de nous faire pardonner notre centaine de péchés en retard de pardon, nous avons organisé une journée des « sans péchés capitaux » avec une paire de cousins de Valérie. Au menu : 60 km de vélo par les chapelles du coin, repas à l’aérodrome de Temploux et retour, tout cela sous le soleil.
A peine rentrés à la maison, nous sommes repartis en Allemagne, au lac de Constance pour une semaine de vtt en mode aquatique. Nous avons probablement choisi la seule semaine de mauvais temps du mois de juillet. Nous avons réussi à passer entre les gouttes sans trop de dégâts. Cela nous a même valu quelques belles images tempétueuses.
Nous avons repéré de magnifiques traces à une demi-heure en train de notre hôtel, sur la partie suisse de la région. A ce sujet, il faut noter l’extrême qualité et propreté des trains suisses.
Notre été s’est achevé sur une note bien triste. Comme vous le savez déjà probablement, en mai, notre fidèle ami à quatre pattes, Fiveten, a dû être endormi définitivement. Histoire de faire passer la tristesse, nous avons fait une pause mais nous avions bien l’intention d’adopter un nouvel abandonné. Ce qui fut fait à la fin du mois d’août. Une petite Canabis est venue nous rejoindre en provenance d’un bar à chats. Elle cochait vraiment toutes les bonnes cases … sauf qu’elle a confondu à plusieurs reprises notre divan avec sa litière, un vrai crime de lèse- majesté qui a eut pour conséquence que nous n’avons pas pu la garder. Nous en sommes bien malheureux … mais ce n’est que partie remise.